La pierre a été de tout temps employée comme matériau de construction et d'aménagement du terriroire. Sa place s'est pourtant profondément réduite, principalement depuis la diffusion du béton dans les procédés constructifs. Les grands groupes cimentiers français occupent à ce titre un monopole sur l'amont de la filière qui s'appuie sur l'usage du parpaing permettant une simplification des techniques de construction.
Pour autant, à observer l'architecture historique, on ne peut qu'oberver une étroite articulation entre les caractéristiques des bâtiments et le milieu environnant, offrant ainsi une incroyable diversité paysagère. Que l'on pense aux maisons en granit du côté de Sartene ou de la pierre de schiste dans le centre Corse, cette diversité tend progressivement à s'effacer notamment vers les grands centres urbains où la bétonisation se généralise.
L'emploi de la pierre locale est aujourd'hui principalement cantonée à la Lauze, employée dans le Cap Corse, en Castagniccia pour le revêtement des toits. La carrière du San Pedrone constitue l'un des principaux gisements, mais pour l'heure son utilisation est résiduelle et bien souvent dans le cadre de la rénovation des toitures les propriétaires privilégient des lauzes importées (Inde, Argentine).
Toitures en lauze:
